Le chevalier était depuis un certain moment devant la porte et personne ne lui ouvrait. Leur discussion avait étouffé les bruits doux qui avaient fait vibrer légèrement la porte. Elle douta sur le coup… Je vais vous expliquer le pourquoi… Comme elle n’avait pas toqué fort à la porte, ils auraient pu ne pas l’avoir entendu et étrangement c’est ça qu’elle pensa sur le coup… Qu’on ne l’avait pas entendu. Elle aurait pu toquer une seconde fois, voulant que cette fois on l’entende, mais ne désirant pas les déranger, elle cru préférable de laisser tout simplement le livre devant la porte. Le magicien d’Émeraude, à sa sortit, allait sans nul doute le voir et faire le lien entre elle et le livre. Puisque ça ne faisait pas très longtemps qu’elle le lui avait emprunté.
Elle pensa soudainement qu’il serait peut-être bien de lui laisse un signe de sa venu tout de même par politesse, donc en pensant à un bureau proche de la tour du magicien, elle fit l’éviter un crayon de celui-ci et un bout de parchemin qui arriva tout droit dans sa direction. Elle prit le crayon dans sa main gauche et son parchemin dans la main droite et le charme se rompu, comme ça destination était atteint. Les deux objets se logèrent dans ses mains respectives et Fehimé s’accota contre un mur de pierre pour en dresser un message bien simple qui expliquerait sa venu silencieuse et incognito dans les cartiers de se dernier.
La lettre se lit comme suit…. :
Bonjour cher maître Achéron… J’étais venu vous remettre le livre que vous m’avez prêté récemment pour en faire la lecture. Je vois très bien que vous êtes occupé en se moment et ne voulant pas déranger, j’ai préféré ne pas couper votre entretien… Ne manquant pas à ma promesse, je vous le retourne une peu avant la date convenu… Je m’excuse en quelque sorte, je n’ai pas pu m’empêcher de le lire en entier rapidement… Il faut croire, que j’étais trop absorbé par le sujet ^^...
Sur ce, je vous le redonne pour en tapisser votre belle bibliothèque et pour en faire profiter, ça va de soit, d’autres lecteurs qui tout comme moi ne se tanne pas de lire l’histoire de nos ancêtres… Je vous remercie mille fois, votre ancienne élève Fehimé…
Mes salutations les plus distinguées… Et surtout bonne journée…. À notre prochaine rencontre…
Ses mains créant une pression sur le parchemin pour le tenir au mur, elle prit la lettre et la plia en deux. Elle déposa cette dernière sur le livre au sol face à la porte et partit vers l’extérieur suivit de son lion qui ne l’avait pas quitté et qui s’amusait tout bêtement, pendant que Fehimé écrivait son message, à descendre et monté les marches… Comme si il jouait à un jeu. Maladroit et sans conviction, il fini par cessé, tout au passage de sa maîtresse qui descendait les marches, pour la suivre. La jeune femme enfila, tout en parcourant les marches sa cape rouge vif et remit par la suite, seulement la bandoulière de son arc par-dessus celle-ci… Sur ses épaules, gardant son épée et la plupart de son armement à leur place respective sous sa cape…
Elle ne mit pas sa capuche tout de suite, mais face à la porte de sortit du château, elle reprit son lion dans ses bras et le mit dans un sac de cuire brunâtre qui ne prend pas de place, en bandoulière lui aussi sur ses épaules. Moyen plus pratique de traîner Assad sans qu’il ne se perde ou tout simplement qu’elle ne le perde dans les environs du château. Il avait la plupart du temps suivit dans se sac, car très jeune Fehimé n’avait pas la force dans les bras pour le traîner physiquement partout. Elle avait trouvé cette solution, quoi que le traîner avec ses bras seulement, lui avait permit de la rendre plus forte sur le plan des bras et sur ce, lui permettre à se jour de lever son épée. Habitué au voyage comme son professeur le transportait partout où il allait, Assad s’y sentait très à laisse. Fehimé par contre n’aimait pas trop le mettre dedans, préférant qu’il goûte la bonne aire, mais il fallait qu’elle fasse des compromit et celui-ci en était un.
Enfin, elle ouvrit la porte et manqua presque de se faire heurter par un palefrenier d’une vingtaine d’année qui dirigeait un cheval vers les écuries. Disons qu’elle ne l’avait pas vu venir et le fait qu’il la coupe dans sa trajectoire l’avait fait sursauté et entraîner par la suite les piaffements du cheval en question sous le poids de la stupéfaction. Rien de bien grave, l’homme tenta de calmer son étalon et lui demanda si elle était correcte en même temps. Encore surprise et un peu gêné de nature avec les personnes qu’elle ne connaissait pas, Fehimé lui dit qu’elle n’avait rien avec un sourire aux lèvres et que c’était sa mal vaillance qui avait fait en sorte qu’elle ne les avait pas vu venir. Elle caressa la bête sur le museau et fit ses salutations au jeune homme pour poursuive son chemin.
Elle avait une envie folle d’aller dans les vergés près de la rivière. Cela faisait un certain temps qu’elle n’y avait pas été et parmi tous les endroits offert par la nature c’était l’un de ses préférer. Donc, elle alla à l’écurie pour celer son cheval d’une crinière blanche cristalline, au reflet argenté. Du nom de Goûte, il était un étalon fougueux et il possède un lien très fort avec Fehimé si se n’est qu’autant que celui qu’elle a avec Assad. Elle le flatta comme tout bon maître avant de la monté et voyant que tous ses frères et sœurs d’armes avaient eu la même idée qu’elle ou presque, elle partit, elle aussi vers la forêt. Au trot, elle prit son temps et emprunta les petits sentiers de gravier pour se rendre au vergé… Celui-ci placé à quelques pas de la rivière et de la forêt… Arrivé près des arbres fruitiers, elle obliqua vers l’intérieur du vergé et ralentit encore plus la cadence de son cheval. La rosée du matin se trouvait toujours au sol et dans les arbres. Ses derniers à une hauteur juste assez grande pour laisser passer Fehimé sur son cheval. Sentant des gouttelettes d’eau tomber des feuilles et des fruits rouges vif qui les ornaient, elle mit sa capuche pour empêcher qu’elle ne soit trop trempée. Elle regarda les environs un peu songeuse et surtout admirative de se qui s’offrait à elle. Le paysage, la tranquillité, les champs d’oiseaux… Surtout ceux des oisillons qui attendaient leurs parents perchés à la cime des arbres… Quoi demander de plus?
Fehimé tassa sur son passage les branches qui lui barraient la vu, d’un mouvement délicat et doux, pour ne pas les briser... À la vu d’une pomme bien rouge, elle tendit le bras à la hauteur des yeux et la cueillit d’un mouvement gracieux. Elle la porta à ses lèvres et comme songeuse, elle ne mordit pas tout de suite à l’intérieur. Elle accota la pomme sur ces lèvres rosées et après un petit moment qui aurait peut-être duré quelques secondes, comme si elle avait fini de rêvasser, elle en prit une petite bouchée.
Quand elle eu terminé de manger ça pomme, Fehimé descendit de son cheval et accrocha son arc à la selle de Goûte. Marchant avec les harnais dans les mains, elle dirigea sa monture entre les arbres qui commençaient à être de plus en plus dance.
Se dirigeant vers la rivière, elle avait traversé le vergé au grand complet et avait entreprit son escapade dans la forêt. Le calme y régnait en grande partit et semblable au dessert, Fehimé ferma les yeux pour sens imprégné le silence. Soudainement ne s’attendant à rien, sans vraiment l’avoir vu près d’elle, un cheval étranger lui fit tellement le saut par sa présence non prévisible, qu’elle recula et s’enfargea dans un homme assit, les pieds allongé et accoté à un arbre. Elle lui tomba presque dans les bras… Du moins, il avait par réflexe diminué en la retenant une chute douloureuse. Dans sa chute, sa capuche rouge vif tomba, laissant à la vu son visage à découvert. La jeune fille un peu confuse et plus gênée que jamais leva les yeux pour s’expliquer ou du moins s’excusé de lui avoir carrément tombé dessus par mégarde, mais quand elle vu que l’homme sur qui elle avait tombé c’était son frère d’arme, elle en fut soulagé en quelque sorte, mais sa timidité monta en flèche. Elle avait passé une grande partit de sa jeunesse avec lui, mais ne lui avait que très rarement adressé la parole… Oui elle lui parlait, mais disons que leur discussion se limitait à un «Bonjour» et un «Au revoir»…. Tout simplement parce qu’il n’était pas plus extraverti qu’elle et que par ce fait, il n’avait pas vraiment prit le temps de se connaître plus, mit à part en temps de combat.
Fehimé dit surprise ses yeux plongé dans le regard de son frère d’arme :
- Aydan???..... Eeeee, je m’excuse ton cheval m’a fait peur… Il n’y avait pas de bruit…. Et là…. J’ai……
Fehimé pouffa doucement de rire se trouvant pitoyable…. Et surtout la situation…