Arrivée à Irianeth

Le soleil commençait à se lever sur l'océan. La traversé avait été très éprouvante pour Mirov qui , n'étant pas habituer au voyage maritime, avait été malade à plusieurs reprises. Les soldats qui l'accompagnait riant de lui à chaque régurgitation, provocant ainsi la frustration du jeune Leonin. Il en eut plus qu'assez et une bagarre éclata entre lui et un des hommes-insectes. Les quelques coups de poings que Mirov avait réussit à placer n'avait pas suffit à règler le cas du gros scarabé qui n'avait fait qu'un geste pour plaquer l'homme-tigre au sol. il se vit bien obliger d'abandonner le combat qui semblait perdu d'avance. Il se contenta d'aller s'enfermer dans sa cabine pour le reste de la traversé.

Lorsque le navire accosta enfin, le Leonin fut le premier descendu et se précipita pour embrasser le sol pauvre d'Irianeth. Il était si heureux d'être arriver sur la terre ferme, il voulut se délier les jambes qu'il avait laissé inactive pendant tout ces jours sur le bateau, il courut. Courut jusqu'à en être plus capable. Il aimait rendre son corps à un niveau extrème d'épuisement. Mirov prit le temps de bien reprendre son souffle, il regarda l'océan, elle était si grande.

Il tourna la tête vers l'immense forteresse d'Irianeth, il n'avait même pas prit le temps de rammasser ses bagages et d'aller les mettre dans ce qui devait lui être accordé comme chambre. Il marcha donc vers la pile de caisson contenant diverses items, il ramassa ses affaires et entra dans la forteresse. Aussitôt entrer, l'homme-tigre dut plisser les yeux pour tenter d'y voir quelques choses. Quelques secondes plus tard, le Leonin put enfin commencer à distinguer les murs et les couloirs qui se présentait devant lui. La vision de Mirov ne lui permettait que de voir à quelques centimètres de lui tandis que les hommes-insectes semblaient tout voir alors qu'il passait devant lui à toute allure empruntant une embouchure après l'autre. À tâton il se rendit jusqu'à un garde et tenta de lui indiquer qu'il cherchait sa chambre. Après plusieurs grimaces et gestes l'homme insectes comprit enfin. Il le conduisit jusqu'à l'alcôve qui lui avait assigner, une sorte de trous où règnait une pénombre incroyable. Épuisé par les jours en mer où on ne savait pas trop si c'était le matin ou le soir, il laissa tomber ses affaires sur le sol et se jeta sur une masse de terre plus élevé qui s'apparentait à un lit. L'homme-tigre se promit d'arranger sa chambre pour lui être plus confortable. Il s'endormit alors comme un bébé.